COMMENT PERCOIT ON LE MONDE ?
A mesure que nous percevons les événements le cerveau sélectionne, organise et intègre linformation sensorielle. Ces processus mentaux seffectuent de façon automatique ce qui explique quon nen est pas conscient et quil y ait des illusions et des mauvaises perceptions.
I.Constance perceptive
Constance de taille: idée que la taille perçue dun objet demeure la même, même si limage rétinienne relative à lobjet change.
Constance de forme: suivant langle avec lequel on regarde un objet, il nous paraît différent pourtant cest le même objet.
Constance de luminosité: la luminosité apparente dun objet demeure la même sous différent éclairage.
II.Le groupement perceptif
Lorganisation la plus simple entraîne le groupement de certaine sensation en un objet ou une figure qui ressort dun fond plus neutre.
1.La proximité
Des stimuli voisins ont tendances à se regrouper.
2.La similarité
Qui se ressemble sassemble. Des stimuli dont la taille, la forme et la couleur sont similaires ont tendances à se regrouper.
3.La continuité
Des éléments orientés dans la même direction tendent à organiser une forme.
4.La fermeture ou clôture
Il sagit de la tendance à achever une figure pour quelle ait une forme générale définie. Figure illusoire, les formes blanches ont tendances à apparaître bien quelles ne soient pas dessinées.
5.La symétrie
Les figures qui admettent un ou plusieurs axes de symétries sont de bonnes formes, elles simposent aisément.
III.Lapprentissage sensoriel
Effet puissant sur les phénomènes perceptifs.
1.Les habitudes de perception
Lune des manières dont lapprentissage affecte la perception consiste dans les modèles dorganisation et dattention que lon appelle les habitudes de perception. Ce phénomène est un apprentissage sensoriel cest à dire que lon voit les choses telles quon est habitué à les voir et on élimine systématiquement les éléments perturbateurs.
2.Le niveau dadaptation
Un des facteurs importants qui influence la perception est le contexte extérieur dans lequel on juge un stimulus.
IV.Les systèmes mis en jeu dans la perception
1.Le système sensoriel
Pour prendre connaissance des différents états et transformations du monde physique, ainsi que pour les interpréter lêtre vivant dispose de série dexcitation sensorielle qui vont lui apporter des informations. La question est de savoir si léquipement sensoriel de lindividu va lui permettre de réunir toutes les stimulations ou a-t-il une capacité limitée ? Le champ visuel est limité spatialement, vision monoculaire (190° horizontal et 110° vertical) et vision binoculaire. Lexcitation des récepteurs sensoriels pour chaque modalité na lieu que pour certaine marche dintensité électrique. La sensibilité pour un récepteur varie. Linformation qui est disponible dans lenvironnement nest pas entièrement traitée au niveau sensoriel et est beaucoup plus riche que les capacités humaines denregistrement de linformation.
2.Le système perceptif cognitif
Cela permet un traitement de linformation à un niveau central. Les informations qui proviennent de chaque modalité sensorielle vont transiter dans les aires corticales où elles vont être traitées. Il sagit dun système qui interprète et corrige les modalités sensorielles et leur donne une signification.
V.Les illusions perceptives
Il sagit de perception pour lesquelles la longueur, la position, le mouvement, la courbure et la direction sont constamment méjugés. Gillam (1980), cest différent des hallucinations car les perceptions existent réellement. Les hallucinations nont aucune réalité objective. Les illusions optico géométrique sont des illusions qui simposent au sujet en ce sens quil ne peut pas les corriger même sil en est conscient.
1.Illusion de Müller-Lyen
La ligne horizontale semble plus courte que la ligne avec les flèches inversées.
2.Illusion de Zöllner
3.Illusion de Poggendorf
La diagonale correspond t-elle a une seule et même ligne.
4.Illusion de Delboeuf
Dans la réalité, nous devons être confrontés à ce genre dillusion qui modifie la perception.
VI.Attention et perception
Lattention est lactivité par laquelle un sujet augmente son efficience à légard de certain contenu psychologique (la perception, le souvenir, etc). Lattention correspond à la première phase de la perception puisquelle permet un tri des messages qui arrivent. Broadbent (1958), filtre attentionnel.
cf POLY (à demander !!)
1.Les différentes formes dattention
Lattention sélective, cest le fait daccorder la priorité à certain message et de différer les autres. Lattention partagée, cela fait référence à la capacité limitée de lindividu de stocker une information et dy réfléchir en même temps.
2.Quantité dattention fournie selon les situations
Ce sont les stimuli intenses qui commandent lattention. Cela peu être un stimulus percutant, important en taille, fort. Ils ont tendance à capter lattention du sujet. Il y a également les stimuli répétitifs qui attirent lattention mais aussi les stimuli qui contraste avec la situation.
VII.Rôle de lattente par rapport aux perceptions
Cest une hypothèse de perception que nous appliquons de façon très probable à un stimulus même sil sagit dune situation inadéquate (ex : coup de feu). La prédisposition à la perception ou attente de perception nous amène souvent à déformer la réalité, de sorte que lon voit ce à quoi lon attend.
VIII.Conclusion : Esquisse dune conception de la perception avec la théorie du traitement de linformation
Les perceptions sélaborent grâce aux sensations. Avec les gestaltistes ont à vu que ce qui est perçu se sont des tout organisés et structurés. Quand on perçoit quelque chose on identifie ce que lon voit à une catégorie dobjet, il y a un accès à la sémantique. Laccès à la sémantique est précédé par une mise en relation qui est faite par lorganisme des informations relatives à lobjet. Les traitements qui permettent un accès à la sémantique sont automatiques, on qualifie ces traitements de modulaires. La perception ne se fait pas de façon instantanée, différents traitements successifs interviennent pour se faire une représentation de lobjet.
Scéma sur POLY.