L’INTELLIGENCE

En psychologie définir l’intelligence est hasardeux. L’intelligence est le fait de réfléchir, de résoudre un problème avec des connaissances, de se conduire de façon adaptée par rapport à l’environnement. En 1921, une grande enquête sur la définition de l’intelligence a été faite par un journal (journal of educationnal psychologie), il interrogeait 14 experts de la psychologie. Thorndike : Capacité de fournir de bonne réponse du point de vue de la vérité et des faits.

Terman : Aptitude à maîtriser une pensée abstraite.

Colvin : Avoir apprit ou avoir la capacité d’apprendre à son environnement.

Pintner : Capacité à s’adapter adéquatement à des situations nouvelles. A chaque auteur correspond une définition différente.

I.Aperçu des différentes approches traitant de l’intelligence.

1.Approche psychométrique

Elle vise à mesurer l’intelligence, approche importante (mesure du QI). Si on constate un problème, on fait pratiquer des tests. Il existe plusieurs tests, la difficulté de création de tests pour évaluer l’intelligence est de savoir ce que l’on va évaluer.

Galton : L’intelligence évolue en fonction du volume crânien (plus le volume est grand, plus on est intelligent à craniométrie), cette théorie date de la fin du 19ème siècle.

Binet Alfred (1905) : Le test Binet Simon, échelle de développement qui est constitué d’une petite épreuve de question concrète proche de la vie courante. Brèves et variées, elles font appelle aux raisonnements, jugement de la compréhension. Les épreuves sont graduées et font référence aux âges de 3 à 13 ans ce qui nous permet d’évaluer un âge mental. L’âge mental est l’âge qu’on les enfants normaux faisant habituellement les réponses que le sujet a fournit. Le but est de dépister le retard de l’enfant afin de leur faire un programme adapté. Selon Binet, la cause des différences d’intelligence sont très nombreuses et elles ne font pas dire qu’il s’agit de la faute de l’enfant. Un enfant qui est dépisté comme ayant des problèmes sur le plan intellectuel ne peut pas être considéré comme congénitalement inapte. On a beaucoup parlé de réification de l’intelligence (que l’on soit intelligent ou non, on ne changera pas). On parle d’héréditarisme, on hérite de l’intelligence des parents. Avec de telles idées, on arrive au fait que les hiérarchies sociales sont justifiées par l’intelligence.

Goddard aux USA visait à détecter les moins intelligents et à les écarter en écoutant leurs éducations afin d'éviter une dégradation de la société.

William Stern, Notion de QI (1912). Il définit le QI comme le rapport entre l’âge mental et l’âge du sujet.

QI = AM / AR * 100. Il dit qu’elle est définit par un test ou par convention. La moyenne des enfants d’un âge donné est la note 100.

2.Approche dèveloppementale de l’intelligence

Le but de cette approche est de mesurer l’intelligence mais d’établir les grands stades de développements.

Piaget. L’intelligence passe par des stades consécutifs très différents les uns des autres et elles s’élaborent toute au long du développement de l’individu c’est à dire de la plus petite enfance jusqu’à l’âge adulte.

1- L’intelligence sensorielle motrice (0-2 ans). – 2- Stade pré opératoire – 3- Stade opératoire concret. 4- Stade des opérations formelles. L’intelligence selon Piaget se construit selon l’interaction d’une maturation interne du sujet et les contactes sont des expériences avec l’environnement.

Vygotsky. Il insiste surtout sur le caractère social de l’intelligence. Selon lui, l’intelligence se développerait grâce à certain outil psychologique que l’enfant trouverait d’abord dans son environnement social. A partir du moment où il a trouvé, aidé par un tuteur ou qu’il a été aidé, les activités mentales vont comme intérioriser de façon de plus en plus complexe.

II.L’intelligence : un phénomène unifié ou multiple.

A-t-on tous les mêmes processus mentaux ou sont-ils différents ? Courant qui parle de l’existence d’un facteur commun de l’intelligence. Au contraire, il y a une pluralité de processus mentaux et dit que s’il y a des différences entre les sujets, elles seraient dues à un choix de stratégies plus ou moins efficaces. On se tourne de plus en plus vers l’idée de l’intelligence.